Quand s’est terminée la romance ?
Et quand a commencé la violence ?

Les yeux rougis par les larmes
Le cœur bleui par les mots
Les joues rosies par ton charme
La peau bleuie par les maux

J’me rappelle d’nos débats, d’nos poèmes, d’nos ébats, d’nos “je t’aime”
J’donnerais tout pour revivre une de ces nuits où ne pas dormir était agréable
J’me souviens de tes mains dans les miennes, de mes lèvres sur les tiennes, de ma langue sur ton aine, de tes cris de chienne, et de tes mots apaisant mes peines
J’aimerais que tu sortes aussi facilement de ma tête que ton prénom sort de ma bouche
J’aimerais que tu sortes aussi facilement de mon corps que tu le prenais dans ta bouche
J’voudrais t’écrire ce qu’on ne se dit pas, j’aimerais te montrer ce que tu ne vois pas, l’impossible et l’impensable, quelque chose d’aussi osé qu’inimaginable
Un jour on m’a dit :
« Petit garçon, ne cesse jamais d’avoir de l’espérance, accroche-toi à cette évidence. Il n’y a rien de plus pur et beau que l’aimance. On te brisera en criant à la démence, mais tu te relèveras plus fort, dans un certain sens »
J’prétends pas être le bon, encore moins le meilleur, j’ai pas grand-chose à offrir à part mon petit cœur, j’suis pas non plus très fort, tu l’as vu tout à l’heure, alors je t’offre mon corps, que l’on remette ça encore, 10 minutes ou 10000 heures, je veillerai sur toi pendant que tu dors
J’aimerais te dire tout ce que je n’ai pas osé te faire, j’aimerais te faire tout ce que je n’ai pas osé te dire
Le temps passe et pourtant de mes rêves t’en sors pas

Depuis ce 9 Novembre, la descente aux enfers s’éternise, à cause de cette crainte qui me paralyse, d’être dépendant de cette foutue reprise, de substances aux boîtes grises
Te souviens-tu de nos nuits endiablées, durant lesquelles tu disais m’aimer ? Si oui, y as-tu cru un instant ? Si non, pourquoi m’as-tu laissé être si peu méfiant ?
Je te faisais confiance, tu m’ennuies, je m’ennuie, de toi, sans toi
Seuls ces petits bouts de toi que tu as disséminé en moi, relatent cette époque où ici était chez nous, de toi je n’ai rien gardé à part des souvenirs et quelques habitudes, tandis que de ton côté, il semblerait qu’il n’y ait jamais rien eu d’autre que « vous »

Et puis vint ce soir où tu m’as dit « Louis, je crois que je suis amoureuse de toi »
Depuis tu m’empêches de dormir, de manger et même de respirer
En fait tu m’empêches de tout, sauf de t’oublier
Nostalgie d’un temps révolu

Tu m’as fait tellement de mal
J’aurais jamais cru t’en vouloir autant un jour
Mais bientôt 6 mois, que je rêve encore de toi
J’aurais préféré ne jamais te rencontrer
je t’en veux

A mort
A mort
A mort
L’amour
…
« Je suis à toi »
Ces mots que tu répétais sans cesse, les yeux brillants pleins de tendresse, faisaient vibrer mon âme avec hardiesse.
J’voudrais que tu m’enlaces, que tu m’embrasses. Que tes ongles laissent sur ma peau un arc en ciel sanglant, et que du bout de tes lèvres, tu y déposes des bleus couleur océan.
Fais-moi rougir
Fais-moi pâlir
Rien qu’une dernière fois
Donne-moi l’illusion que cette nuit n’est pas encore finie
Et que demain je me réveillerai mort dans ton lit
Violente-moi avec amour
Aime-moi violemment
Etrangle moi un peu, tendrement
Que je me souvienne de cette nuit dans tes bras, à tes côtés dans tes draps, empreints de ton parfum, Tendre Jasmin, merci de m’avoir remémoré l’amour, rien qu’un instant
~ Ce parfum j’irai le chercher demain. Je ne sais pas encore si je vais te l’offrir, il restera sûrement dans un tiroir, car tu ne m’as pas laissé le temps de te le donner.
Qui sait, peut-être qu’un jour, ou durant une soirée un peu trop arrosée, nous nous retrouverons, et je pourrais ainsi à nouveau sentir cette douce odeur au creux de ton cou.~